Il y a 20 ans, Bornéo, la quatrième plus grande
île du monde, était couverte d’une vaste forêt primaire.
Cependant, au rythme de la déforestation
actuelle, elle risque de disparaître totalement d’ici 10 ans. Ce qui est
dramatique car cette forêt, qui est la plus grande d’Asie du Sud-Est, abrite de
nombreuses espèces animales et végétales rares.
Une raison pour expliquer ce désastre: "la
production d’huile de palme".
En effet, le pays s’est tourné vers la production l’huile de palme,
l’une des huiles les plus consommées dans le monde car elle intervient dans le
process de fabrication de nombreux produits alimentaires, de cosmétiques, de
détergents ou encore d’agro-carburants. La diversité de la forêt fait alors
place ici à une seule espèce: "le palmier à huile".
Le film nous montre la fin de la vie de Green, une femelle orang-outan chassée de son territoire par les Hommes pour pouvoir y massacrer les arbres, son habitat. A travers sa fin de vie dans un refuge de Bornéo, le réalisateur met en exergue la violence de la déforestation en Indonésie.
Les animaux sont les premières victimes de la déforestation en Indonésie, notamment les orangs-outans.
Chaque année plus de 5000 sont victimes de l’agriculture d’huile de palme.
D’après une étude datant de 2007, on estime que d’ici 2022, si la situation ne change pas, 98 % des forêts humides d’Indonésie, qui est l’habitat de ces grands singes, aura été détruite.
Un film rempli d'émotions qui nous force à réfléchir sur nos modes de consommation qui peuvent avoir un impact sur les autres êtres vivants qui peuplent notre planète.
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